我去窗户旁边儿等你。
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続き、かな ^^;
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写真:第一次世界大戦の時のハガキの風刺絵
医師が尋ねる「誰が君にそれ(梅毒疹)をあげたんだね?」
兵士が答える「あげたですと? なんてこった。あいつだ、あばずれめ(toupie)!」
● Prostituées et soldats, le couple indissociable de la Grande Guerre
第一次世界大戦と不可欠のカップル、売春婦と兵士
Texte par Stéphanie TROUILLARD 30/12/2014
Deux métiers(2つの職業!) ont souvent eu un destin partagé : les soldats et les prostituées. Ce fut particulièrement le cas lors de la Grande Guerre. Afin d'enrayer(阻止する) les maladies(病気を阻止するため), l'armée française a même dû contrôler et organiser la prostitution(フランス軍は売春を統制し、組織化しなければならなかった).
"On gagnait tout ce qu'on voulait dans les lupanars(娼家) de la zone et des camps. Là, c'était la bousculade(人を横暴に押すこと), un dur, dangereux et écœurant(吐き気を催させる) business : cinquante, soixante, jusqu'à cent hommes de toutes les couleurs, de toutes les races, à faire par jour, sous la menace continuelle des avions, des bombardements(飛行機や爆撃の引き続く脅威の下で)." Dans ses mémoires ("Souvenirs d'un médecin de la préfecture de police et des prisons de Paris 14-18"), le docteur Léon Bizard raconte sans détour(忌憚なく) le quotidien sordide(汚れた) des prostituées durant la Première Guerre mondiale. Alors que les combats font rage depuis août 1914, cette activité est des plus florissantes(1914年から戦闘がすさまじかったが、この活動は旺盛だった). Les soldats, éloignés de leur famille et plongés dans l'enfer de la guerre, sont en manque de compagnie féminine. "On peut mourir à tout instant, d'une seconde à l'autre. Quand la possibilité existe de répondre à son désir, il n'y a aucune retenue", raconte à France 24 le lieutenant-colonel(中佐) Christian Benoit, auteur d'un ouvrage sur l'armée et la prostitution intitulé "Le soldat et la putain".(クリスチャン・ブノワ中佐が『兵士と売春婦』を書いた)
Contenir les maladies
Depuis des siècles, les militaires et les prostituées partagent la même histoire(何世紀も前から、兵士と売春婦は同じ歴史を分けあっている). Pour Christian Benoit, il s'agit même d'un couple indissociable : "Cela s'explique par le fait que les armées sont des groupements d'hommes jeunes et célibataires qui ont besoin de temps en temps de rencontrer une femme, pas toujours pour coucher avec elle d'ailleurs, mais pour avoir aussi une présence(女と寝ること以前に、女の存在自体が). Cette masse d'hommes constitue une clientèle pour la prostitution. Les proxénètes(売春斡旋業者) arrivent tout de suite là où il y a des soldats."
Dès le début du XIXe siècle(19世紀初頭から、軍隊は性病に悩まされていた), l'armée se rend compte de l'ampleur du phénomène et surtout du problème des maladies vénériennes(性病の) transmises lors de ces rapports sexuels. Alors qu'aucun traitement n'existe encore pour soigner la syphilis(梅毒疹) ou le chancre(軟性下疳:げかん) mou, la Grande muette(軍隊:個人の意見表明が禁じられているから!) décide de prendre des mesures. "Pour exercer, les prostituées doivent être inscrites auprès des autorités, soit dans les mairies en province ou à la préfecture de police à Paris(軍隊は措置をとった。売春婦たちは、田舎なら市役所、パリなら警視庁に届け出なければ、活動をしてはいけない。そして、彼女たちは衛生検査に合格しなければならない、と). Elles doivent passer des contrôles sanitaires", détaille Christian Benoit. Malgré ces efforts, les maladies continuent de se propager en raison du grand nombre de femmes qui exercent dans la clandestinité.
Au début de la Première Guerre mondiale(第一次世界大戦の初め), ces professionnelles n'ont pas bonne publicité(売春婦たちはよい広告(知名度がなかった?)を持たなかった). Alors qu'une vague de moralisme s'abat sur une France qui part en guerre, elles sont accusées de tous les maux : "Cela a été vrai à toutes les époques. On l'a vu en 1870 ou en 1944(1870年にも、1944年にも道徳の波があった). On s'en prend à elles. On les traite d'espionnes parce qu'elles rencontrent tout le monde(彼女たちは誰とでも交わるので、スパイとして扱われた). On cherche à les éloigner de l'armée, mais cela ne marche pas."
Les prostituées qui ont été envoyées loin du front ne tardent en effet pas à revenir. Elles savent que la clientèle des soldats les attend. "Elles arrivent très près de la zone de l'avant, qui est sous l'autorité militaire(軍に保護されて前線まで行った). Il y a aussi des villages non loin des combats où il reste encore de la population. Une partie des habitantes se livre elle-même à la prostitution pour diverses raisons. On fait aussi venir des prostituées. Ce sont des scènes assez apocalyptiques, de vraies maisons d'abattage", décrit l'auteur de "Le Soldat et la putain".
明日、また続く!