「絶対の探求 (H. de Balzac)」 (19)
Le mariage eut lieu au commencement de l’année 1795. Les deux époux revinrent à Douai passer les premiers jours de leur union dans la maison patriarcale des Claës, dont les trésors furent grossis par Mlle de Temninck qui apporta quelques beaux tableaux de Murillo et de Velasquez, les diamants de sa mère et les magnifiques présents que lui envoya son frère, devenu duc de Casa-Réal.
Peu de femmes furent plus heureuses que Mme Claës. Son bonheur dura quinze années, sans le plus léger nuage ; et comme une vive lumière, il s’infusa jusque dans les menus détails de l’existence.
La plupart des hommes ont des inégalités de caractère qui produisent de continuelles dissonances ; ils privent ainsi leur intérieur de cette harmonie, le beau idéal du ménage ; car la plupart des hommes sont entachés de petitesses, et les petitesses engendrent les tracasseries. L’un sera probe et actif, mais dur et rêche ; l’autre sera bon, mais entêté ; celui-ci aimera sa femme, mais aura de l’incertitude dans ses volontés ; celui-là, préoccupé par l’ambition, s’acquittera de ses sentiments comme d’une dette, s’il donne les vanités de la fortune, il emporte la joie de tous les jours ; enfin, les hommes du milieu social sont essentiellement incomplets, sans être notablement reprochables.
Les gens d’esprit sont variables autant que des baromètres, le génie seul est essentiellement bon.
Aussi le bonheur pur se trouve-t-il aux deux extrémités de l’échelle morale. La bonne bête ou l’homme de génie sont seuls capables, l’un par faiblesse, l’autre par force, de cette égalité d’humeur, de cette douceur constante dans laquelle se fondent les aspérités de la vie.
Chez l’un, c’est indifférence et passiveté, chez l’autre, c’est indulgence et continuité de la pensée sublime dont il est l’interprète et qui doit se ressembler dans le principe comme dans l’application. L’un et l’autre sont également simples et naïfs ; seulement, chez celui-là c’est le vide ; chez celui-ci c’est la profondeur. Aussi les femmes adroites sont-elles assez disposées à prendre une bête comme le meilleur pis-aller d’un grand homme.
結婚は 1795 年の初めに執り行われた。新婚の二人は、共に暮らす最初に日々を Claës の先祖伝来の屋敷で過ごすために Douai に帰ってきた。その家の家財は de Temninck 嬢が持参した Murillo や Velasquez の絵画、彼女が母親から受け継いだ diamants、今は de Casa-Réal 公となった彼女の弟が贈った素晴らしい贈り物によって、更に豊かになった。
C. 夫人より幸せな女は稀だった。その幸せは一点の翳りをみせることもなく 15 年続いた。烈しい光のように幸福は生活の細部に至るまで浸していた。
大抵の男はその性格にむらがある。それが、絶え間のない不協和音を産み出し、家庭の内面から、夫婦生活の美しい理想であるかの調和を奪い去る。大抵の男は色々な卑小さをかかえていて、それが様々に厄介なことを産むからだ。あるものは誠実で活動的ではあるが、優しさに欠けごつごつしている。あるものは善良だが頑固である。あるものは妻を愛するだろうが、その意思に確固としたところがない。またあるものは野心に取り付かれていて、妻への情愛を負債のように支払うだけだ。夫に財産があれば、自慢になるかもしれないが、それが日々の喜びをさらっていく。社会生活をおくらなければならない男というものは、家庭生活において、取り立てて非難すべき点はなくとも、完璧ということはありえない。
機才ある人々は気圧計のように気分を変えやすい。一人天才だけが、本質的に善良でありうるのだ。
だから純粋な幸福というものは精神的能力の階梯の両端に見出される。善良な愚か者か天才だけが、一方は弱さ故に、他方はその力ゆえに、気分の一様性と、いついかなるときも変わることない優しさへの能力を有するのである。その中で生活のざらざらしたところは和らげられ、解消される。
一方においては、無関心と受動性であり、他方にあっては、深遠な思索に由来する寛容と持続性である。天才においては思考と行動が一致しているということであり、その思索は原則的にも実地に適用された場合でも、一貫しているに違いない。どちらも、同じく単純で素直だが、一方は空疎、他方は深遠だという違いがある。従って、抜け目のない女は、偉大な男の止むをえぬ代替物として、ばか者を亭主として選ぶ。