还说不准,大概没问题吧。
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★ 漫画53・・・2015年3月19日
「仮定的ですが(A priori)、その改革について読むところからすると、ラテン語は危機にあります。アレア・ジャクタ(Alea jacta est:賽は投げられた)!」「しかし、再び活動しないと、アド・パトル(ad patres:祖先のもとに)を私たちに送らないでしょう。それはコーザス・ベリ(casus belli:戦争の原因)です!」「2015年は私たちのオリビリスの年(annus horribilis)にならないでしょう。ヴァエ・ヴィクティス(Vae victis:敗者は無残なるかな)!」「僕はまったく理解しなかった。」「彼は外国語を話していると思います。ロシア語かクロアチア語とか。」
● 昨日の漫画解説記事の続き
« Révolution » ou « ravalement » ?
Parmi les grands principes déjà dévoilés, l’introduction d’« enseignements complémentaires », en sus du « tronc commun » dispensé aux 3,5 millions de collégiens, a mis certains syndicats en alerte. Ceux qui, comme le SNES-FSU (majoritaire) ou le Snalc, redoutent qu’on empiète sur « les horaires des disciplines ». D’autres, comme le SE-UNSA ou le SGEN-CFDT, dits « réformateurs », se félicitent de ces « modules interdisciplinaires » qui feraient la part belle à la pédagogie par projet, au suivi personnalisé − en 6e notamment −, et dans lesquels les professeurs seraient invités à collaborer. Trois heures hebdomadaires pourrait leur être consacrées, sans rien ajouter ni aux emplois du temps des élèves ni au temps de service des enseignants, semble-t-il.
Autre grand principe : l’introduction d’une deuxième langue vivante un an plus tôt, dès la 5e. La dernière piste n’est pas la moins polémique, puisqu’il s’agit d’octroyer aux établissements une marge de manœuvre – de l’ordre de 20 % de la dotation horaire – pour laisser les équipes décider des méthodes et des projets sur lesquels mettre l’accent.
« Révolution copernicienne », comme l’espère le SGEN-CFDT, ou « ravalement de l’existant », comme le redoute le SNPDEN (majoritaire parmi les chefs d’établissement) ? La réponse est probablement entre les deux. Pour qui a un tant soit peu de recul, les principes mis en discussion ont un air de déjà-entendu. Certains ont même connu un galop d’essai, à l’image des « 10 % culturels », cette marge d’autonomie laissée aux collèges mais aussi aux lycées en 1973, et dont un tiers seulement des établissements s’étaient saisis, rappelle l’historien de l’éducation Claude Lelièvre.
Révision des programmes
« On retrouve la trace de pistes proches dans une série de rapports et de préconisations, depuis le duo Bourdieu-Gros en 1989 jusqu’à la commission Thélot en 2004 », rappelle le sociologue François Dubet qui a, lui aussi, apporté sa pierre à l’édifice en présentant en 1999 une somme, « Le collège de l’an 2000 ». Sans sous-estimer les résistances à venir, M. Dubet n’en est pas moins persuadé que le contexte, en cette seconde partie de quinquennat, n’est « pas défavorable ». « Avec [les mauvais résultats de l’enquête] PISA et les 140 000 décrocheurs que nous déplorons chaque année, plus personne ne peut légitimement défendre le fonctionnement actuel, dit-il. Et les enseignants, fatigués des annonces tonitruantes, peuvent être réceptifs à la stratégie plus modeste d’une ministre qui avance en faisant profil bas. » D’aucuns soulignent aussi que Mme Vallaud-Belkacem a le soutien de l’Elysée qui a fait défaut à ses prédécesseurs.
Sur le fond, cette réforme que la droite a pris soin d’éviter − pour se concentrer sur le primaire et le lycée − reste l’une des plus délicates. Cela revient à trancher une question laissée en suspens depuis la création du collège unique (1975) : celui-ci doit-il être le prolongement de l’école ou la préfiguration du lycée ? Mais « il me semble difficile que le gouvernement recule, affirme Claude Lelièvre, parce que cette réforme de l’organisation du collège est aujourd’hui liée à celle de son contenu » − la révision des programmes et du « socle commun » promise, elle aussi, à l’échéance 2016. « Ne pas tenir le cap reviendrait… à tout remettre en cause », conclut-il. A commencer par la loi d’orientation sur l’école (2013) qui, dans son rapport annexé, a posé des jalons. « Les collèges doivent pouvoir disposer d’une marge ce manœuvre dans la gestion de leur dotation », peut-on y lire. Objectif : que les équipes soient libres de concevoir des « expérimentations pédagogiques, des regroupements d’élèves »,« sur la base du volontariat ». Rue de Grenelle, on semble pour l’heure privilégier un cadre obligatoire, en faisant le pari que cela répondra à une attente des enseignants. Un optimisme à confirmer.
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