这本小说之所以受欢迎,是因为它内容生动。
/chinese/phrase/32393
● 伝記『ブライユ』読了、といっても児童書だけど! フランス人で点字を発明した盲人ルイ・ブライユ(1809-1852)の話。ブライユが入学する盲学校が篤志家アユイによってパリに設立されるのが1784年。そこにルイ16世は寄付していた。文字を読むための点字、書くための点字があるのは知っていたが、数字や楽譜まであるとは知らなかった。このブライユ点字を利用して、日本語の点字も明治時代に作られた。
★ 昨日の人種差別の続き3
LES DISCRIMINATIONS PERSISTENT
La bataille de la tolérance n'est pas gagnée pour autant : si l'ouverture progresse dans les esprits, elle n'est pas encore installée durablement dans les gestes de la vie sociale. Lorsqu'un patron accorde un emploi, lorsqu'un responsable décide d'une promotion professionnelle, lorsqu'un professeur oriente un élève, lorsqu'un propriétaire loue son appartement, une grande méfiance - consciente ou inconsciente - subsiste envers les « minorités visibles » : toutes choses égales par ailleurs (formation, âge, carrière…), les immigrés, mais aussi leurs enfants, connaissent, selon leur origine, un risque de chômage de 20 % à 50 % plus élevé que le reste de la population.
Deux économistes du Centre pour la recherche économique et ses applications (Cepremap) ont pu le vérifier in vivo(生体→実際に、実社会で). Nicolas Jacquemet et Anthony Edo ont travaillé sur 500 offres d’emplois publiées en Ile-de-France entre septembre 2011 et février 2012. Ils ont envoyé plus de 3 000 curriculum vitae en tous points identiques - à un détail près : certaines candidatures étaient signées Pascal Leclerc ou Sandrine Rousset, d'autres Rachid Benbalit, Aldegi Jatrix, Hadav Alissa ou Samira Benounis. Rachid Benbalit a obtenu moitié moins d'entretiens que Pascal Leclerc. « Le marché du travail français se caractérise par une forte discrimination fondée sur l'origine », concluent les deux économistes.
Pour Ahmed Boubeker, sociologue à l'université Jean-Monnet de Saint-Etienne, cette persistance, génération après génération, des discriminations liées à l'origine constitue une véritable bombe à retardement(引き延ばし). « Le temps passe - les marcheurs(歩く人) de 1983 ont aujourd’hui 50 ans ! -, mais les enfants d'immigrés ne sont toujours pas traités de la même manière que les Français sur le marché du travail, à l'école ou dans l'accès au logement. Cette situation engendre forcément beaucoup de colère et de frustration dans les quartiers. Toute une population se retrouve en dehors du droit commun alors qu'elle est née et qu'elle a grandi ici. »
BONNE PRATIQUES
L'amertume(苦さ、手厳しさ) est d'autant plus grande que, depuis le début des années 1980, aucune politique publique d'ampleur n'a tenté d'endiguer(抑える、阻止する) ces discriminations : la France se contente de condamner moralement de telles pratiques. « La dernière grande loi contre le racisme date de 1972, regrette Louis-Georges Tin, le président du Conseil représentatif des associations noires (CRAN). Quand le gouvernement combat les violences faites aux femmes, il ne se contente pas d'exprimer sa réprobation envers les hommes violents, il élabore des lois et des politiques publiques. Il faut faire la même chose pour les discriminations raciales. En matière de recrutement ou de formation, les bonnes pratiques existent : nous les avons recensées dans notre baromètre contre le racisme. »
Ces discriminations sont d'autant plus inquiétantes que le climat, en France, a brutalement changé il y a quatre ans. Depuis 2009, l'indice d'ouverture mis au point par le chercheur Vincent Tiberj n'a cessé de chuter : la tolérance envers les juifs ou les Noirs continue à progresser mais une énorme crispation(硬直、ひきつり) anti-islam s'est emparée de la société française. « L'indice de tolérance ne baisse de manière significative que pour deux minorités : les musulmans et les Maghrébins, constate Vincent Tiberj. Si on compare notre époque à celle de l'avant-guerre, on pourrait dire qu'aujourd'hui le musulman, suivi de près par le Maghrébin, a remplacé le juif dans les représentations et la construction d'un bouc émissaire(身代わりの山羊、スケープゴート). »
Curieusement, cette « islamophobie » mêle(混ぜる) des profils(特性) très différents. Elle est très majoritairement le fait de personnalités « autoritaires » et « ethnocentristes » au sens où l'entendait le philosophe allemand Theodor Adorno (1903-1969) - en France comme ailleurs, l'aversion(嫌悪) à l'islam s'accompagne souvent d'un penchant pour la répression pénale et d'une condamnation de l'homosexualité. Mais, depuis quelques années, l'islamophobie progresse également chez les femmes, notamment diplômées. « Les effectifs sont faibles mais ils témoignent d'une prise de distance à l'égard de l'islam et de ses pratiques qui ne se confond pas avec le racisme ordinaire », estime M. Tiberj.
続く