「感情教育」話、続き。
2011/09/30 の日記で、F. モロー (Frédéric Moreau, 18 歳) とアルヌー夫人 (madame Arnoux, 年齢は明記されていないが、もうすぐ 7 つになる娘がいる) との出会いを描いた一節を引いて、和訳できないと嘆いている。(生島遼一訳を 10/02 の日記にあげてあります。当時は血気さかんでしたね。)
以下は、第 3 部、第 6 章。青春が遠い過去のものとなった F. のもとを、アルヌー夫人が訪れる。少しは訳せるようになっただろうか。
Ils se racontèrent leurs anciens jours,...
Elle s'étonnait de sa mémoire. Cependant, elle lui dit :
-- " Quelquefois, vos paroles me reviennent comme un écho lointain, comme le son d'une cloche apporté par le vent ; et il me semble que vous êtes là, quand je lis des passages d'amour dans les livres. "
-- ..." Je comprends Werther, que ne dégoûtent pas les tartines de Charlotte. "
...
Frédéric lui demanda comment elle l'avait découvert.
-- " C'est un soir que vous m'avez baisé le poignet entre le gant et la manchette. Je me suis dit : " Mais il m'aime, il m'aime !... " J'avais peur de m'en assurer, cependant. Votre réserve était si charmante, que j'en jouissais comme d'un hommage involontaire et continu. "
Il ne regretta rien. Ses souffrances d'autrefois étaient payées.
Quand ils rentrèrent, Mme Arnoux ôta son chapeau. La lampe, posée sur une console, éclaira ses cheveux blancs. Ce fut comme un heurt en pleine poitrine.
Pour lui cacher cette déception, il se posa par terre à ses genoux, et, prenant ses mains, se mit à lui dire des tendresses.
-- " Votre personne, vos moindres mouvements me semblaient avoir dans le monde une importance extrahumaine. Mon cœur, comme de la poussière, se soulevait derrière vos pas. Vous me faisiez l'effet d'un clair de lune par une nuit d'été, quand tout est parfums, ombres douces, blancheurs, infini ; et les délices de la chair et de l'âme étaient contenues pour moi dans votre nom, que je me répétais, en tâchant de le baiser sur mes lèvres. Je n'imaginais rien au-delà. C'était Mme Arnoux telle que vous étiez, avec ses deux enfants, tendre, sérieuse, belle à éblouir, et si bonne ! Cette image-là effaçait toutes les autres. Est-ce que j'y pensais, seulement ! puisque j'avais toujours au fond de moi-même la musique de votre voix et la splendeur de vos yeux ! "
Elle acceptait avec ravissement ces adorations pour la femme qu'elle n'était plus. Frédéric, se grisant par ses paroles, arrivait à croire ce qu'il disait. Madame Arnoux, le dos tourné à la lumière, se penchait vers lui. Il sentait sur son front la caresse de son haleine, à travers ses vêtements le contact indécis de tout son corps. Leurs mains se serrèrent ; la pointe de sa bottine s'avançait un peu sous sa robe, et il lui dit, presque défaillant :
-- " La vue de votre pied me trouble. "
Un mouvement de pudeur la fit se lever....
二人は、昔の日々の出来事を語りあった、...
夫人は F. の記憶力に驚いた。Cependant (?) 彼女は言った。
-- 「幾たびもあなたの言葉が遠い木霊のように、風に運ばれてきた鐘の音のように、思い出されます。 書物で恋に触れた一節を読むとき、あなたがそばにいるような気がするのです。」
-- 「世人がありえないと非難するあの忍耐を、あなたが僕に教えてくれました。僕にはシャルロッテのお喋りを飽かず聞き続けたヴェルテルの気持ちがよくわかります。」と F. は応えた。
... ...
F. は、彼女にどうして自分が彼女に恋をしていることが分かったのかとたずねた。
-- 「あの晩、あなたが私の手首にキスなさったとき、手袋と袖の間に。私の心が告げました、『この人は私に恋をしている、恋している !...』 でもそれを確かめるのが怖かった。あなたの控え目な態度がとてもうれしくて、involontaire (邪心がなく ?)、永遠に続くように思われたあなたの私への hommage (賛辞) にうっとりとしていたのです。」
その言葉だけで、F. の過去の苦しみは償われた。
部屋に戻ると、アルヌー夫人は帽子を取った。書きもの机の上のランプの灯りが彼女の白くなった髪に当たった。F. は胸を衝かれた。
この幻滅を隠そうと、F. は彼女の膝に手を添えるとその前に膝まづいて、des tendresses (愛撫するように) 言った。
-- 「あなたの存在、ちょっとした仕草が僕には dans le monde (この地上にあって) 人間を越えた重要性を帯びているように感じられたのです。僕の心は、あなたが歩み去るにつれて、その後ろで塵のように舞い上がったのです。あなたは、僕にとって夏の夜の、すべてがかぐわしく、甘美で無垢で無限の陰の中の、澄明な光だったのです。 霊と肉の法悦が マダム・アルヌーという名の中にこめられていたのです。 僕はあなたの名を繰り返し口にしました、その名に口付けするために。 僕は、マダム (僕のミンネ ( minne) である ?) アルヌー、あるがままのあなた、二人の子どもがいて、やさしく、貞節で、眩いほど美しくて、そして善良そのものであるあなたのことだけを考えていました。 その image-là (絵姿) が他のものを全部消してしまいました。 あなたのことばかり考えていたのです ! だって僕が僕である所以の一番深いところで、いつもあなたの声と、美しい眼が楽音を奏でていたのだから !」
夫人は恍惚として、今ではそうではなくなってしまったかつての自分への恋慕の言葉を聴いていた。 F. も自分の言葉に陶酔して、自分が言っていることを信じる気になっていた。 アルヌー夫人は灯りを背に受けて、F. の上に身をかがめた。 F. は自分の額を夫人の吐息が愛撫するのを感じていた。その衣装を通して、夫人の全身が息づいているのを漠とではあるが感じていた。 二人の手は重ねられた。深靴の先端がドレスの下に見えた。殆ど失神しそうになりながら、言った。
-- 「あなたの脚をみるといつもたまらなくなるのです。」
恥じらって、夫人は立ち上がった。...
抑制された静謐な文章であるにもかかわらず、訳していて妙に恥ずかしい。